Le Prêt conditionnel pour urgences en cas de catastrophe naturelle en Équateur (EC-L1216) a été approuvé en 2014 afin d’accroître la disponibilité, la stabilité et l’efficacité des financements conditionnels visant à gérer les urgences causées par les catastrophes naturelles. Il fait partie des initiatives de la BID d’aide à l’Équateur pour passer d’une approche principalement ex post de la gestion des risques de catastrophe et de climat à une approche qui intègre un plus grand nombre de mesures ex ante de prévention, d’atténuation et d’adaptation. Afin d’avoir accès aux ressources financières, le prêt conditionnel exige que le pays ait mis en place un programme exhaustif de gestion des risques de catastrophes naturelles afin de progresser de façon continue dans cinq domaines principaux de gestion des risques : (i) le cadre institutionnel et de politique, (ii) l’identification des risques, (iii) la réduction des risques, (iv) la préparation et l’intervention en cas de situations d’urgence et (v) la protection financière et le transfert de risques.

Lorsqu’un tremblement de terre de force 7,8 frappa l’Équateur en avril 2016, le pays fut en mesure d’avoir accès, juste cinq jours après, à 160 millions de dollars d’aide financière de la part de la BID. Ce financement d’urgence aida à soulager l’énorme pression financière résultant du tremblement de terre et permit au gouvernement de déployer une intervention d’urgence rapide et efficace, allégeant ainsi les impacts négatifs sur les vies humaines et les biens matériels.

Grâce au soutien financier de la BID, le gouvernement de l’Équateur réussit à fournir un abri à plus de 11 000 victimes qui avaient perdu leur logement, à retirer les débris et les décombres de plus de 10 000 bâtiments endommagés, à réhabiliter les services d’eau pour 370 000 bénéficiaires, à récupérer 90 % du service électrique six jours après la catastrophe, à réparer 60 kilomètres de routes et neuf ponts, à offrir de l’aide sanitaire à plus de 650 000 patients et à faire bénéficier 412 000 élèves d’installations de classes temporaires. Cela permit en outre de remettre en état cinq centres intégrés d’intervention en cas d’urgence (ECU-911) afin de restaurer la capacité du pays à intervenir en cas d’urgence. Pour plus d’informations sur les résultats du programme et les enseignements retenus de sa mise en œuvre, consulter la vidéo du projet ou le Rapport d’achèvement du projet.