Public official talking with a woman

Promotion de la transparence et de l’intégrité au Chili

94%

des fonctionnaires ont présenté leur déclaration d’intérêts et de patrimoine

79%

des écoles primaires et secondaires disposent d’un plan d’éducation civique

SDG 16

Ce projet soutient l’ODD 16 : paix, justice et institutions efficaces.

Des institutions transparentes dotées de solides mécanismes d’intégrité et de gouvernance sont cruciales pour veiller à l’efficacité et la redevabilité du gouvernement, renforcer l’état de droit et consolider le développement social et économique du pays. Au Chili, une série d’affaires de corruption en fin d’année 2014 avaient sapé la confiance du public dans les institutions du pays et souligné la nécessité de continuer à renforcer sa législation visant à prévenir de façon adéquate les conflits d’intérêts, le trafic d’influence et autres types de corruption au sein et entre les domaines économique, politique et de fonction publique. Le pays lança en 2015 un programme solide et exhaustif d’intégrité et de transparence. Dans ce contexte et en accord avec l’engagement du Chili en faveur du développement institutionnel, le Chili et la BID ont en 2015 établit un partenariat pour financer le Programme I et II de soutien à l’intégrité et la transparence (CH-L1110 and CH-L1111)—deux programmes consécutifs—ayant pour objectif de renforcer le cadre légal et institutionnel pour l’intégrité et la transparence contribuant à la mise en œuvre d’un ensemble de 35 mesures inscrites à l’ordre du jour.

À la fin du projet, le Chili avait réussi à mettre en place 14 initiatives législatives et administratives convenues avec la BID qui comprenaient le renforcement du système visant à prévenir et à sanctionner les conflits d’intérêts, à promouvoir l’intégrité des fonctionnaires et la transparence du système de la fonction publique. À la fin du projet, 94 % des fonctionnaires qui en avaient l’obligation avaient présenté leur déclaration d’intérêts et de patrimoine.

Les programmes contribuèrent également à intégrer pour la première fois le délit de corruption entre les personnes privées dans la législation nationale et à augmenter les peines pour corruption et pots-de-vin dans l’exercice de la fonction publique. À la fin du projet, 79 % des écoles primaires et secondaires avaient mis en place un plan d’éducation civique. Finalement, les programmes ont contribué à la mise en place de mesures législatives visant à améliorer la transparence dans le système des partis politiques et ont renforcé les fonctions de supervision des institutions chargées de l’administration et de la réglementation des activités électorales. Pour plus d’informations sur les résultats du programme et les enseignements retenus de sa mise en œuvre, consulter le Rapport d’achèvement du projet.